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Suite à une directive ministérielle diffusée il y a environ 3 ans, demandant la création de gardes ambulancières de jour (appelées H24) de 8h00 à 20h00 les lundi, mardis, mercredis, jeudis et vendredis, en complément de la garde départementale ambulancière déjà mise en place en 2003 (toutes les nuits, samedis et dimanches jours et fériés jours) les pompiers s’opposent farouchement à ce projet pour prendre le monopole du secours à personnes, c’est pourquoi nous leur répondons....
Vous êtes Chef d'entreprise.. ou même salarié ? faite tourner ce texte... Il concerne la survie de notre profession...


1) Alors, que disent des Pompiers ?

 

 

Confrontés au projet de mise en place d'une garde ambulancière H24, les pompiers ne désarment pas. Leur engagement et la population « perdraient gros ».

Les pompiers ne sont pas en récré, ils ne sont pas paranos non plus. C'est en substance la réponse de leur collectif à l'appel à l'apaisement lancé, lundi, par le préfet dans leur guerre contre l'instauration d'une garde ambulancière H24.

Se basant sur un cahier des charges de réponse à l'urgence, soumis à l'ARS par des ambulanciers, ils s'interrogent sur sa lecture par le préfet, qui n'y voit aucune atteinte au service public du secours aux personnes.

« Il y est fait mention de "marché", avec des pôles déterminés sur des zones ayant la plus forte activité », égrène le lieutenant M................., porte-parole du collectif.

Les ambulanciers, poursuit-il, seront formés à identifier la détresse vitale, à la prendre en charge. Ils pourront procéder à des ouvertures de portes, leurs ambulances seront équipées pour répondre à l'urgence.

« Ça, c'est notre métier ! Pourquoi tout ce matériel, ces formations si c'est pour faire du transport sanitaire ? ».

Et tout ça, avec des moyens financiers publics : 569 euro d'indemnisation versés par la CPAM pour 12 heures de garde. « S'il y a deux millions de trop dans les caisses de l'ARS, qu'elle nous les donne, on sera encore plus performants ! ».

« On va arriver à deux systèmes concurrents et identiques, résume le lieutenant M................. Très vite, il y aura un système de trop, parce que le volume d'interventions ne va pas exploser. Et on craint que ce soit le nôtre qui saute. Pour des raisons économiques, on n'en voit pas d'autres. Et nous, on ne veut pas servir de supplétifs à des intérêts privés, avec des moyens qui pourraient nous servir à nous ».

Il insiste : « C'est une réaction disproportionnée. Aujourd'hui, notre système est performant et on dit : "peut-être que vous l'utiliserez quand on aura sorti tous les autres moyens"... Si par malheur, ce système se met en place, à terme, il manquera beaucoup de monde dans les centres de secours. On souhaite qu'il n'y ait pas une nouvelle tempête en Corrèze, parce qu'alors, le préfet devra aller chercher des moyens en dehors de la Corrèze ».



A la lecture de cet article nous ne pouvons que déplorer une méconnaissance totale des Sapeurs Pompiers au regard de la formation et du programme du diplôme d'Etat d'ambulancier.... Comme de coutûme, ces fonctionnaires ne conçoient pas que d'autres organismes ou catégories de professions soient parfaitement capable d'exercer leurs missions de secours à personnes. Activité que pratiquent déjà les ambulanciers depuis de nombreuses années.

Gardons le meilleur pour la fin ... '' les ambulanciers apprendront à reconnaitre des détresses vitales '' cette phrase est à garder dans les mémoires non ?



ENFIN UNE APPLICATION DE LOI !!!

Il était temps ! nous ne faisons que récupérer notre dû, appliquer la loi... et en plus les Sapeurs Pompiers se plaignent, c'est malheureusement encore trop timide au plan national mais l'initiative de ce SAMU doit être félicité et nous devons aider les services d'aide médicale d'urgence à développer ces pratiques indispensables.

Les Ambulanciers urgentistes reprennent le terrain :
http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/31/1549127-albi-les-pompiers-craignent-le-chomage-technique.html

Les Ambulances Européennes arrivent enfin en France !
http://www.romandie.com/news/n/_Bruxelles_demande_a_Paris_de_respecter_la_libre_circulation_des_ambulances14240120131256.asp?

Albi. Les pompiers craignent le chômage technique

 

secours à personnes

«On continue à faire la voie publique mais depuis le 1er janvier, on ne fait plus de secours à malade à domicile», constatent les pompiers professionnels d'Albi./Photo illustration DDM, J.-M. Lamboley. - Tous droits réservés. Copie interdite.
«On continue à faire la voie publique mais depuis le 1er janvier, on ne fait plus de secours à malade à domicile», constatent les pompiers professionnels d'Albi./Photo illustration DDM, J.-M. Lamboley. ()

«On continue à faire la voie publique mais depuis le 1er janvier, on ne fait plus de secours à malade à domicile», constatent les pompiers professionnels d'Albi./Photo illustration DDM, J.-M. Lamboley.

Depuis le 1er janvier, le SDIS et le Samu ont mis en place une nouvelle organisation dans les secours à personnes, qui impliquera aussi à terme les ambulances privées. Les critiques fusent déjà dans les rangs des pompiers.

Un pompier désœuvré est un pompier frustré. En ce début d'année, cette frustration est palpable dans les rangs des sapeurs-pompiers, particulièrement à Albi. «On est 16 à la garde et on ne sort plus, ou très peu», confie ce professionnel, sous couvert d'anonymat. Ce mardi-là, les pompiers albigeois n'ont eu que trois accidents (dûs au verglas) à se mettre sous la dent, «alors qu'on a une moyenne de 15 à 20 interventions par jour». Une baisse ponctuelle, en ce mois de janvier où l'activité opérationnelle est plutôt en berne ? C'est ce que pense le colonel Christophe Dulaud. Mais certains pompiers ont une autre explication : «Il y a un souci par rapport aux secours d'urgence. Depuis le 1er janvier, une nouvelle convention s'est mise en place avec le Samu. C'est lui qui gère presque tout. Tous les appels qui arrivent au 18 sont régulés par le médecin du Samu.» Avec trois semaines de recul, certains pompiers constatent le changement : «On continue à faire la voie publique mais on ne fait plus du tout de secours à domicile. Or, le relevage des personnes fait partie de la formation première des pompiers. On intervient à trois, parfois à quatre quand les ambulanciers privés ne sont que deux. Pour moi, si ça continue, c'est la mort du service public.» Marc Vigouroux, de la CGT pompiers, est plus prudent: «On a une baisse d'interventions sur certains secours et ça entraîne des retards. Mais ce sont des accords nationaux, tous les départements sont obligés d'y passer».

Alain Guinamant, le directeur du centre hospitalier d'Albi, se dit «surpris de ces critiques car s'il y a un groupe qui s'est mobilisé pour que cette convention soit signée, c'est bien les pompiers». Certes, le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) n'a pas encore paraphé la convention mais ça ne saurait tarder. «On est à peu près calés sur le volet opérationnel mais il reste à s'entendre avec l'hôpital sur le volet financier», confirme Michel Benoît, président du conseil d'administration du SDIS. Ces négociations concernent les missions de nature médicale que le Samu confie aux pompiers.

Un troisième acteur est concerné par cette réorganisation : les ambulanciers privés.

«Depuis l'an dernier, on travaille de façon très étroite avec eux sur les trois hôpitaux publics d'Albi,Castres-Mazamet et Lavaur. L'objectif est de signer cette convention courant 2013 avec les transporteurs sanitaires», indique M. Guinamant.

Michel Benoît a bien eu vent des critiques émises par la base, «mais il faut raison garder». Le président du SDIS 81 «se donne un petit trimestre avant de faire un premier bilan et de voir comment seront requalifiées nos missions. Ce sont des équilibres qu'il faut trouver mais bien sûr, il ne faut pas enlever le pain de la bouche de nos pompiers».

THEMATIQUES  
 
L’urgence Pré-hospitalière…

Mesdames, Messieurs, Chers collègues, la profession d'ambulancier est en pleine migration dans son aspect général, aussi la spécialité d'urgentiste est dans une année charnière et décisive pour la profession.
C'est une période extrêmement importante ou nous devons nous mobiliser afin de mieux affirmer notre professionnalisme au regard de la prise en charge des urgences pré-hospitalières quel qu’en soit la pathologie, le lieu et le degré d'urgence !!

La pression qu'exercent les Sapeurs-Pompiers auprès des tutelles et ce afin de conserver le prompt secours n'est pas cohérent au regard de la conjoncture actuelle et de plus, la lecture de la circulaire qui est sensé définir les règles du prompt secours est totalement dépourvue de bon sens.... l'urgence réelle ou vitale ne se limite pas à des gestes de secouristes entraînés comme elle le stipule, mais bien dans une réflexion rapide, adapté qui conduira induitement à des gestes salvateurs...mais cela, même le grand public en sortie de stage de 2 jours est susceptible de le mettre en œuvre, inutile d'être Sapeurs-Pompiers !
En revanche, la ou l'ambulancier urgentiste a toute son importance et là où il se démarque, c'est dans sa démarche de soins, de recherche d'anomalies médicales et d'anticipation concernant l'orientation du patient.
 
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